Les pérégrinations musicales et souvent marécageuses de Pêrig Mahet
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L’ozone !
On sent déjà l’ozone
Et le parfum des cimes…
Le paradis est à deux pas d’ici
Bâtir le dernier degré du donjon !
Forcer la porte diaphane !
Crever l’azur !
Porter la force ultime dans nos ailes
Atrophiées depuis la mort d’Abel !
Et s’envoler loin,
Très loin de Babel !

Voici donc le paradis
Que l’on disait perdu
Dans le désert des limbes
Tout au fond du bleu de nos mémoires
...

 

Jardins suspendus de Babylone. Au fond la Tour de Babel.

 

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Approches du paradis 1-2-3

Paradis

(Pêrig Mahet Paris 97)

Paradis : Du latin ecclésiatique paradisus issu du grec ancien παράδεισος parádeisos (« l'Éden, le paradis »), lui-même issu de l''Avestique (l'ancien persan) Pairi Daēza (« jardin, enclos ») composé de pairi (« autour ») et de daēza (« mur »).

Pairi Daēza ? Ainsi le paradis serait un genre de jardin clôturé ? Cela ressemble beaucoup au lieu que j’évoquais en première page. Un petit carré où planter ses oignons à fleurir. Entouré d’un beau péristyle. Et pourtant je n’étais pas disciples des zoroastriens lorsque j’ai écrit ces morceaux. Juste méfiant. Comme un pilote de ligne pris dans des turbulences à l’approche d’un aéroport réputé difficile. Cela méritait bien trois petites reprises du même titre avant de sortir le train d’atterrissage.

Clos, vous dîtes ? Le Paradis ? On est obligé d’y rentrer tout de suite ? C’est pas trop froid au moins ? Sinon je connais une autre adresse. Dans les étages du dessous. Beaucoup, beaucoup plus chaud. Encore une petite approche avant de se décider ?

On voit déjà
Dans les jardins suspendus
Des fleurs par milliers...
Des fruits familiers...

Des fruits non défendus…