CHRONIQUES BABELIENNES
Babel ma belle ! Combien j’ai cru en toi. Une Sacrée Tour, celle là ! Et un ce projet (un de plus !) qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau. Les architectes qui s’engueulent dans des jargons redondants. Et puis comme d’habitude les ouvriers qui se foutent sur la gueule. Bastos et basta ! Une fois de plus ! Noch eimal ! Fuck you ! Hijo de puta ! Vafaenculo ! Gast mallozh ruzh !
D’accord, un vrai truc de schizo mégalo. Qui baragouine à peine le patois du bout de sa rue. Néanmoins, et contre toute attente, cette fameuse Tour a tout de même faillit s’ériger. La maquette fût présentée par une main bienveillante autant qu’inconsciente à une cantatrice de l’Opéra qui la transmit derechef à des musicologues avertis. Ca les a fortement «intéressés ». Ca a même commencé à discuter sérieusement double-croches, tessitures des voix et armatures en clé d’Ut sous les lambris. Mais La légende de Babel ne saurait mentir. Bien vite la malédiction a repris le dessus. Tous ces gens là causaient une langue tribale à laquelle je n’entendais rien…Da capo !
Babel est bannie de l’Univerbal !
