
Philippe Baiocchi à l’accordéon
Manche au Ponte Romano (Plan de la Tour 83)
Photo prise par un client
Accordéons lacrymogènes,
(PM -Epinac les Mines 1977)
LE TEXTE :
Accordéons lacrymogènes,
Sam’di soir,
Y’a bien du monde chez Gégène,
Robes acryliques et costards.
Accoutrements hallucinogènes
Dans le noir,
Trois jeunes godelureaux sans gène
Se font tourner un pétard.
Un pétard.
Tiens, voilà l’Orient,
Qui déménage sur le Morvan,
Son épais nuage sort du néant
Et moi dedans je fous le camp…
Tidididi, tidididi…
L’échantillon d’énergumène
Du comptoir,
A l’auréole qui traîne.
C’est pas des gourous notoires.
Le Chablis contre le Chilom
Reste à voir.
Je prends part au critérium.
Ca finit dans la bagarre.
La bagarre.
Tiens le Gange s’est
Teinté de sang rouge limé
En traversant la Saône-et-Loire
Drôle de temps, drôle d’histoire.
Tidididi, tidididi…
Et la java m’fout la migraine,
Il est tard.
Une fille dans encore,
Elle a le diable dans le corps
Dans le corps.
Le jaja finit ses hommes
D’un soir.
La tribu prend son Valium.
Et moi je suis dans l’coltar
Le coltar.
Tiens, voilà Dimanche
Qui fait briller le verre brisé,
La rosée blanche
Et puis m’arrache son soleil de l’Orient.
Tidididi, tidididi…
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