Les pérégrinations musicales et souvent marécageuses de Pêrig Mahet

Le déluge.

(Epopée de Gilgamesh. Tablette en écriture cunéiforme relatant le récit du déluge)

 

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Accostage. (Instrumental)

Quarante jours. Ou quarante ans.
Nous sommes toujours en quarantaine.
Pas marrant d’être Noé par les temps qui courent.
Sûr Qu’Il a beaucoup plut sur ces beaux couplets.

Déluge ! Déluge ! Délire de l’eau !
De l’eau qui s’insinue partout !
Dans tous les pores de notre peau.

Se déloger d’ici ! Avant que tout ne soit fini !
Déjà Les mots s’amollissent et les amis s’amidonnent.
Dés lors, embarquons-les sur l’Arche :

D’abord il faut sauver l’escargote, pour qu’elle nous serve de mascotte !
Il faut sauver l’escabeau, pour qu’il nous serve de pied-beau,
Et aussi l’escalier, pour pas rester sur le palier !
Il faut sauver l’escarbille, en souvenir du feu qui grille !
Il faut sauver l’escarmouche, pour se protéger des mouches !
Sans oublier l’escarpolette, pour faire plaisir à Paulette !
Et bien sûr l’escapade, par goût des galopades !

Se sauver sur le Vaisseau !   
Larguer les amarres !
S’écarter du ponton !
Narguer les scarabées restés à quai !
Tous ces pousseurs d’étrons qui pontifient sur les typhons.
Quarante ans. Ou quarante jours.
Nous sommes en quarantaine toujours.